par Waldorf Jeu 10 Avr - 22:36
Waldorf était dans le couloir quand il entendit la tirade de cette langue de vipère, il était temps que cela cesse, il se retenait depuis trop longtemps alors que Gwenwyfar n'avait désormais plus aucune retenue.
Elle parlait tellement fort que presque toute la batisse était au courant de la discussion.
Elle l'insultait lui et les Avalonniens, alors qu'il l'avait fait rentrer sans rien dire, laissant cette sorcière arrogante se pavaner de son air hautain et supérieur et médire pour étayer ses propos.
Sa prochaine arrivée non annoncée pourrait bien lui réserver quelques surprises, mais ce n'était pas encore le moment elle était l'invité de Lucrezzia et à ce titre il tempèrerait ses actions et ce qu'il avait à dire mais il y avait certaines choses qu'elle allait entendre !!!!
Il se rua dans la pièce, sans se soucier de Blup ou même de Lucrezzia, se planta à quelques centimètres de la sorcière aux cheveux verts et tout en la regardant droit dans les yeux il lui dit d'un seul trait ne lui laissant pas le temps de réagir:
"Madame, si vos manières sont le reflet de celles des nobles dont vous prétendez être la rejetone je suis bien heureux de n'avoir plus de titres. Non seulement vous vous croyez tout permis et vous avez l'audace de croire que cette attitude est normale.
Croyez vous sérieusement que sans mon intervention vous auriez pu rentrer comme vous l'avez fait et vous pavanez comme si tout le monde était à vos pieds ?
Je croyais qu'en jouant le jeu vous auriez gardé une certaine réserve, mais visiblement vous confondez GENTILLESSE et FAIBLESSE, il est grand temps de remettre les pendules à l'heure.
Je ne sais quelle mouche vous a piquée pour m'en vouloir ainsi et faire de moi l'objet de tous vos malheurs, mais regardez plutôt en vous même et vous trouverez surement la réponse.
Si Lucrezzia nous a rejointe c'est de sa propre volonté et surement parce que vous n'avez pas su la retenir. Elle est libre de faire ce qui lui plait et à déjà usée de ce droit sans que cela fasse un drame, voila ce qui nous différencie.
Mais je parle à un mur, vous êtes tellement ancrée dans vos vieux codes qui vous font croire que vous seule savez ce qui est bien ou mal que je vous voie mal comprendre d'autres concepts. Mais je suis sur que vous allez comprendre celui la...
ALLEZ AU DIABLE !!!
et la seule chose qui me retienne de vous reconduire, séance tenante, à votre carrosse, c'est que vous êtes l'invité d'une Avalonienne. Ne vous avisez donc plus de rentrer chez les Avalonniens sans être annoncée. Cela sera ma dernière action de faiblesse envers vous.
Il reprit son souffle, tourna les talons sans attendre et ferma la porte derrière lui. Il se sentait déjà mieux mais une autre bataille l'attendait au bout du couloir...