La grande cité d'Avalon ! il y était arrivé sans ennui
Il voyait les ruelles étroites, la basse ville sombre
Ces maisons bourgeoises, ces jardins fleuries
Et ce majestueux palais ! Que l'on devinait dans l'ombre
L'homme s'approcha de la grande bâtisse
Les grandes portes en bois semblaient figées
Pourtant de la lumière sortait d’un orifice
Il se rapprocha donc et vit une cloche cuivrée
Il la fit se mouvoir doucement
Le tintement strident déchira le silence
Un judas s’ouvrit avec méfiance
Une grosse voix lui demanda d’attendre patiemment
Les lourdes portes s’ouvrirent
Dans un grincement sinistre
Faisant penser au pire
Le vieux bois semblait souffrir
Un homme était la, souriant
Il l’attendait, assurément
<< C’est a lui que je dois parler,>>
Pensait-il ;<< a lui que je dois me présenter>>
Je vous salut humblement mon hôte
Je suis shaïulud, guerrier de mon état
J’ai croisé dans la vallée ou sur la cote
Un Lieutenant, Louis de Lesta
Il m’a proposé de lui rendre visite
Si jamais je passais par ici
Et sans une seconde je n’hésite
A venir me présenté dans ce lieu, ce n’est pas fortuit
Il ouvrit les mains, en signe de paix
Regarda droit dans les yeux, avec respect
Son interlocuteur a l’air circonspect
L’avenir n’était plus de son fait
Dernière édition par Waldorf le Mer 20 Fév - 11:27, édité 1 fois