De la guerre à la paix

trois coup frapperent a la porte....
blup alla ouvrire presque par reflexe devant le regard etonné d'une domestique....


"oui ??"
elle regarda l'homme qui se presentait devant elle pour la premiere fois....ou plutot qu'elle voyait pour la premiere fois son long sommeil ne lui laissant que peu de souvenir .....

"vous etes???.........
fort agreable à regarder ma fois......

Elredel n'eut que peu de temps à attendre, avant qu'une personne ne vienne lui ouvrir. Une jeune femme, qu'il n'avait jamais croisé par le passé. Elle semblait le jauger... Cela était normal, ils ne s'étaient probablement jamais vus.

"Je me nomme Elredel, et je suis le commandant en second des Déhau et débauha. Je viens ici afin de m'entretenir avec le seigneur Slimfast, si cela est bien sûr possible. Je... je n'ai pas prévenu de mon arrivée, aussi j'espère ne pas trop déranger."

Il était un peu nerveux. Rendre visite à des alliés, c'était dans ses habitudes, bien qu'il n'ait jamais aimé être à proximité de trop grands rassemblement.
Venir frapper à la porte de ceux qui étaient en tension avec les siens était en revanche très désagréable pour lui

Le garde de la porte s'était approché discrètement et lui avait soufflé quelques mots.

Waldorf se leva et se dirigea rapidement au salon pour voir si d'autres membres s'y trouvaient, mais l'endroit était désert. Il prit donc le chemin de la grande porte en se demmandant bien ce qui amenait Elredel

Il vit Blup et Louis acceuillir Elredel et au regard de celui-ci on pouvait deviner qu'il ne se sentait pas à l'aise face au prédateur sanguinaire que Louis pouvait être.

Il prit la main de Blup et y déposa un baiser

"ma chère je suis ravi de vous voir"

Il salua Louis et avant qu'il ne s'en aille le retint par le bras.

"Messire Elredel, c'est un plaisir de vous revoir, mais entrez donc, allons bavarder au salon voulez-vous, Blup Louis et moi en serions ravis"

Puis regardant Louis il lui fit compendre que sa présence serait souhaitable

Slim entra en coup de vent sous le regard médusé de l’assistance.

"Pardonnez mon retard, j’étais en train de préparer ma
nouvelle cuvée de jus de cafard et cela demandait toute mon attention. Maintenant
il est en phase de distillation et cela requiert moins de surveillance."

A peine eut il terminé qu’une puissante explosion se fit
entendre. Une âcre odeur de brulé se répandit dans le château et une fumée
mauve monta vers le ciel.

"Ciel ! »s’écria Slim « mon stock pour
l’année à venir. Je vous laisse il faut que j’aille voir ce qui peut être
sauvé. Seigneur Waldorf, pouvez-vous mener les discussions avec Maitre Elredel.
Je reviens dès que possible"

Et Slim ressortit tel qu’il était rentré, comme un coup de
vent.




(HRP : je pars en vacances pendant une semaine. Je ne
pourrai, à priori pas venir sur le forum)

Une nouvelle personne vint accueillir le rôdeur. Mais ce coup c, ce ne fut pas un inconnu. Waldorf arriva et après avoir salué blup et incité Louis à les suivre, il invita tout le groupe à se rendre dans le salon.

Ce fut alors que Slimfast fit une brève apparition. Mais manifestement atelé à une importante expérience, il ne put rester, étant donné l'explosion qui fit trembler les murs du château. Mais au moins avait-il accordé à Waldorf de traiter avec le rôdeur.

"Merci, seigneur Waldorf, de cet accueil. Je constate que vous êtes toujours aussi chaleureux, et ne regrette en rien ma visite. Hélas son but n'est pas des plus louables... Mais qu'importe. Montrez moi le chemin, je vous suis..."

Il garda un oeil sur Louis, mais la présence de Waldorf le décrispa, car il connaissait suffisament la puissance du guerrier, et son autorité ici semblait sans véritable faille.

"eh bien allons discuter de tout cela devant une verre nous serions plus à l'aise et quelque soit les nouvelles que vous apportez avec vous, vous ne courrez aucun danger dans nos murs"

Elredel semblait mal à l'aise, il est vrai que les alliances de sa guilde l'avaient obligé à prendre partie contre les Avalonniens lorsque ceux-ci attaquaient les différents châteaux. Mais personne ici ne les blâmaient pour avoir respecté leur parole et le pacte actuel ne couvrait pas ce genre de problème.

Mais il s'agissait peut être d'autre chose.

Il pria Elredel de s'asseoir et lui offrit une verre de Vodka qu'il apprécierait sûrement, Louis s'assit un peu en retrait et Blup à ses cotés

"Je vous écoute, parlez sans détours, nous sommes de vieux briscards et nous savons bien que tous les problèmes ont leurs solutions, tachons donc de trouver la meilleure..."

La présence de Waldorf apaisait un peu l'esprit d'Elredel. En effet il était l'une des deux seules personnes en qui il avait confiance en ces lieux. Aussi ne se priverait-il pas de parler, car le guerrier était avant tout un homme d'honneur et de parole.

"Merci de cet accueil, seigneur Waldorf. J'avoue que je suis satisfait de vous avoir comme interlocuteur. Non que je veuille dénigrer vos amis, ne vous méprenez pas, mais il est toujours bon d'avoir face à soi une personne connue, surtout que je vous sais honnête, aussi lorsque vous me dites que je n'ai rien à craindre, je sais que vous dites vrai...

Ce qui m'amène en ce lieu, hélas et contrairement à ma première visite, n'a rien d'une visite de courtoisie.

En effet, je ne vous apprendrai rien en vous disant que nos deux guildes ont été récemment engagés dans des escarmouches fréquentes, lesquelles aboutissaient régulièrement à des dégâts parfois irréparables. C'est donc en qualité d'ambassadeur que je me présente à vous.

Je sais la question épineuse, et connait votre manière de penser: pas d'alliance, car vous pronez avant tout la liberté. Mais je pense que comme moi, vous êtes d'accord sur le fait que nous ne pouvons poursuivre ainsi. Petit à petit, l'agacement monte des deux côtés, et un jour le feu sera mit aux poudres, et on ne pourra plus rien contrôler.

Il nous faut donc trouver sans attendre une solution. Même si elle doit être provisoire, qu'au moins elle mette temporairement fin à cette situation floue et agacante..."

Observant les trois personnes tour à tour, il espérait n'en avoir vexé aucune. Même s'il avait un laisser passer permanent en qualité d'ami, et une immunité en qualité de diplomate, cela ne le couvrait pas en cas d'insultes... Et dans le contexte actuel, un rien pouvait passer comme tel!

Elredel semblait tendu et ce qu'il avait à dire ne lui plaisait visiblement pas. Waldorf savait comme il pouvait être dur de prendre certaines décisions que la politique dictait à la place des sentiments.

Il écouta attentivement le rôdeur avant de lui répondre en pesant le mieux possible ses mots

"Je vous comprend tout à fait et, comme, vous l'avez fait remarqué, nous sommes réticents à conclure des alliances qui, selon nous, entrave notre Libre Volonté. Au delà des quelques escarmouches, que je regrette, nos différents se situent plus lorsque vos alliances vous obligent à aider les guildes que nous attaquons.

Il est tout à votre honneur de respecter vos alliances et personne ici ne songerait à vous le reprocher, ce n'est pas un différent en ce qui nous concerne, mais vous comprendrez aisément que lorsque cela se produit il nous est impossible de retenir nos coups.

Nous avions conclut ce pacte car vos coutumes sont celles qui se rapprochent le plus des nôtres et ainsi tenter de mieux se connaître. Je pense de ce coté la cela a bien fonctionné. Votre château n'a jamais été la cible de nos attaques et si quelques fois certains des miens ont attaqués les vôtres sur votre fief c'est plus par méconnaissance qu'autre chose.

Je vous répète que nous sommes farouchement opposés à toute forme d'alliance ou de pacte et que seuls les liens d'amitiés qui nous relient nous ont amenés à revoir nôtre position sur ce sujet.

Quelque soit votre décision ces liens existeront toujours, nous concentrons chez nous tellement de courant de pensées et de comportement différents..."

Il se tourna vers Louis pour mieux appuyer son discours

"qu'il nous sera toujours impossible d'avoir une pensée unique et tenter de le faire serait notre perte

Si vous jugez désormais que ce pacte vous pose trop de problèmes nous pouvons y mettre fin à votre convenance. Dans le cas contraire je vous propose de le décrire précisément et de le coucher sur papier pour éviter les zones de flous.

Parlez librement, quelque soit votre décision nous déciderons ensemble d'une date d'application, nous éviterons ainsi de fâcheux quiproquo"